23.08. Balshir
Finalement on habite chez Balshir - un vieux sourd qui sort directement
dun film de Koustourica - dans sa petite cabane, on partage une chambre a six...


les voisins à gauche prennent leur éléctricité sur une prise chez nous -
si on veut faire la cuisine on devrait eteindre les lumières, autrement il y a
la multiprise qui crâme...


Balshir.
Dabord il veut pas quon habite chez lui - il a trop honte de sa petite maison.
A la fin il ne voulait plus nous laisser partir. Vieux officier de larmée soviétique,
il connaît larbre généalogique de la famille Badmaev quasiment par cur.
Malheureusement il oublie tout le temps quil vient juste de nous en faire son discours...

Valodia, notre interprète.
Il est bizarre - on dirait que larmée a fait des expériences chimiques sur lui.
Cest une machine à traduire -Il peut être assis pendant des heures à coté sans bouger
ni dire un mot, Martin le regarde et il sort la traduction de la dernière phrase.
Il a un vocabulaire immense mais une voix presque inaudible.
Il fait seulement ce qu'on lui dit de faire, comme un robot, et si on ne dit rien il ne fait rien.
"Mange, Valodie!" - et il mange....
[ Doulma ]
Oups, la il manque encore une photo de Doulma, notre productrice locale si on veut.
Cest la sur de Balshir - lui il lengeule tout le temps quelle nous acceuille mal,
quon a pas assez à manger, etc... Et nous, elle nous fait toujours des discours:
il faut manger, il faut shabiller chaud, il faut pas si, il faut pas ça...
Mais elle nous ouvre toutes les portes - elle court dans tous les sens
(literallement, comme il ny a pas de téléphone...) pour organiser les choses
et à la fin de la semaine elle sera morte de fatigue.

Les futurs voisins de droite...

par la fenêtre on voit la bagna une petite cabane qui sert
de salle de bain, et derrière le champs de pomme de terres
il y a les chiottes (ça donne pas trop envie de rester pour lhiver
quand il y fera -40 degrées...)

la vue sur la ville...

Balshir tout content vient dexpliquer les relations des differents
Badmaevs pour la dixième fois...