Archive for the ‘Viande’ Category

manakiche bi’zathar

samedi, juin 11th, 2011

Faire une pâte pour la manakiche et les Fatayers. 1/3 sera réservé aux fatayers et le reste à la manakiche:

  • 40 g de levure fraîche
  • 1 cc de sucre
  • 1 kg de farine (d’épeautre)
  • 30 g de sel
  • 500 g de yogourt nature
  • 1 dl d’huile d’olive
  • eau selon la qualité de la farine

Emietter la levure et la mélanger au sel. Lorsque le mélange est liquide ajouter le sucre.
Mettre la farine dans une terrine et faire la fontaine, y ajouter tous les ingrédients sauf l’eau et commencer à mélanger et à pétrir. Ajouter de l’eau au besoin et travailler le mélange en une pâte lisse et souple.
Couvrir d’une serviette, placer dans un endroit tempérer et laisser doubler de volume
Garniture:
60 g de zathar
15 g de sumac
1 oignon
sel
poivre
1 verre d’huile d’olive
La man’ouché (au singulier, se dit manakiche au pluriel) est un ‘en-cas’ très populaire au Liban qui se déguste à tout moment de la journée.

La pâte peut-être découpée en petits disques ou abaissée en une fois sur une grande plaque

PREPARATION

Frotter l’oignon finement haché avec le sel et le poivre. Y ajouter le thym-zaatar baladi, le soumac, l’huile d’olive et bien mélanger.
Etendre la pâte sur la plaque du four huilée ou recouverte d’un papier cuisson
Etaler la garniture  avec les doigts en pressant légèrement la pâte
Faire cuire pendant 25 à 30 min à 200°C
Se déguste accompagné de labneh

Avec la même pâte il est possible aussi de réaliser une tarte libanaise à la viande : Lâm bi adchin:

  • 1 à 2 oignons
  • 4 à 4 tomate fraîches ou pelati
  • 1 bouquet de persil plat
  • 2 cs d’huile d’olive
  • 100 g de pignons de pin
  • 500 g de viande hachée d’agneau ou moitié agneau, moitié bœuf
  • 1 cc de cannelle
  • piment ou tabasco
  • 2 cs de mélasse de grenade
  • 1 pomme grenade fraîche  (en saison)

Peler et émincer les oignons. Peler et émincer les tomates. Hacher le persil. Réserver.

Dorer les pignons à sec dans une poêle. Réserver

Dans un peu d’huile dorer les oignons et ajouter la viande. Faire risoler la viande en tournant régulièrement. Ajouter les tomates et laisser réduire un peu.  Saler, poivrer et ajouter les herbes fraîches, , la cannelle et la mélasse de grenade. Réserver.

Garnir la pâte de cette farce comme on le ferait pour une pizza et, au sortir du four décorer des pignons et des graines de grenade.Il est possible de préparer sur une grande plaque à four ou en petites tartelettes.

Servir chaud accompagné de Labneh

Cette recette provient d’un très joli livre que je crois épuisé publié en 1989 par  l’OSAR (Office suisse d’aide aux réfugiés) Le titre : Sésame, Kebab et Tomatican – Des réfugiés nous invitent à découvrir la cuisine de leur pays.

Agneau et ail des ours

mardi, avril 5th, 2011

Une fois n’est pas coutume… un peu de viande avec une recette tirée du blog « Cuisine Sauvage » joliment nommée « la fable de l’ours et de l’agneau »

  • un filet d’agneau
  • des feuilles d’ail des ours
  • quelques tranches de pancetta ou de jambon cru
  • du marsala
  • 1 c s de farine
  • quelques cure-dents coupés en 2
  • 1 c s d’huile d’olive

couper la viande en diagonale pour obtenir des tranches fines
les aplatir si vous posséder l’outil adéquat
les poser à plat
poser dessus une feuille d’ail des ours puis une tranchette de pancetta ou jambon
enrouler le tout, fixer avec un cure-dents
saupoudrer de farine

faire dorer la viande quelques minutes sur tous les côtés, déglacer au marsala, laisser réduire, et servir.

Poulet enroulé à l’ail des ours et poivre sauvage

mardi, avril 13th, 2010

Lors de notre dernier atelier cuisine nous avons repris une très jolie recette tirée du beau blog « cuisine sauvage » que je vous conseille vivement de visiter. Il est bourré de recettes magnifiques, à la fois simples et originales. On a envie de tout goûter, tout explorer et de prendre son petit panier pour courir la campagne. Je me suis perdu des heures entières dans ces pages inspirantes avant de commencer à jouer avec elles dans ma cuisine.

On choisira si possible de la viande bio ou provenant d’élevages respectueux où les poulets peuvent sortir à l’extérieur. Bien sûr, ce plat qui pourrait être bon marché devient alors un plat assez coûteux. Personnellement je suis végétarienne mais je me refuse au sectarisme. Manger des animaux fait partie de notre culture mais je pense qu’il est important de se tourner vers une cuisine végétarienne créative, saine et joyeuse de manière a limiter les repas incluant de la viande ou du poisson. Sans modifier son budget viande et poisson il est possible de faire des choix plus éthiques et plus respectueux de l’animal et de l’environnement en consommant moins de produits animaux et en alternant avec une riche et belle cuisine végétale de saison.

Un filet de poulet par personne suffit largement.

des feuilles d’ail des ours en fonction du nombre de personnes

deux pétales de tomates séchées à l’huile par personnes

Nous avons coupé les filets en deux dans l’épaisseur. Nous les avons salés, légèrement poivrés au poivre noir avant de les recouvrir de feuilles d’ail des ours. Nous avons encore placé une tomate séchée avant de rouler le filet sur lui-même et de le fixer à l’aide d’une petite pique de bambou ou d’un cure-dent.

Nous avons garni le fond du panier à vapeur en osier de feuilles d’ail des ours avant d’y disposer les filets roulés. Cuisson 10 à 15 min. Au moment de servir nous avons poudré les rouleaux de poivre sauvage de Madagascar fraîchement moulu.

Cette recette est reprise d’un site magnifique que je vous invite vivement à explorer: « Cuisine sauvage »

Le poivre sauvage de Madagascar


Le voatsiperifery tient son nom de voa, qui signifie fruit et de tsiperifery qui est le nom de la plante en malagasy. Comme le Poivre commun il s’agit d’une liane qui grimpe le long des arbres dans certaines forêts du Sud-Ouest de Madagascar. C’est un poivre sauvage qui se récolte à la main sur des lianes de poivres qui peuvent monter sur des arbres jusqu’à 20 mètre.
Ce n’est pas un poivre très piquant mais très parfumé aux notes boisées. Personnellement  je le mettrais bien entier dans les plats mais j’ai remarqué que les gens on souvent peur de croquer le grain, je le concasse donc grossièrement. Il est préférable de ne pas trop cuire les poivres, ils pourraient développer une certaine amertume à la cuisson. Une petite habitude à prendre: poivrer juste avant de servir.

Rogan Josh – ragoût d’agneau

vendredi, février 26th, 2010

Voilà un plat relevé originaire de Inde du Nord
Pour 1 kg de ragoût d’agneau prit dans le gigot ou l’épaule soit 4 à 5 personnes:

  • 250 g de pois chiches cuits
  • 1 pouce de gingembre
  • 4 à 5 gousses d’ail
  • 5 à 6 oignons selon la taille
  • 4-5 clous de girofle
  • 2 feuilles de laurier
  • 1/2 cc de graines de poivre noir
  • 1 bâton de cannelle
  • 1 cs de paprika fort
  • 1/2 cc de poivre de Cayenne
  • 1 cs de coriandre moulue
  • 1 cc de cumin
  • 1 cc de fenugrec moulu
  • sel
  • du ghee ou de l’huile
  • 120 g de yogourt ou 3-4 dl de lait de coco
  • un peu de garam masala

La veille tremper les pois chiches et le jour même les cuire à l’eau. Pendant ce temps émincer les oignons en lanières et réaliser une purée en mixant l’ail et le gingembre.
Couper la viande en morceaux relativement petits (plus ou moins en cubes de 2 cm de côté). Les faire dorer à feu vif et réserver.
Faire un vaghar avec les épices non-moulues avant d’ajouter les oignons et les faire dorer à leur tour. Ajouter la purée ail-gingembre. Faire revenir sans cesser de remuer. Ajouter les autres épices frire et remuer pendant 1 min encore. Ajouter la viande, remuer encore, puis 1 à 2 min plus tard le yogourt ou le lait de coco et, s’il s’agit du yogourt, un grand verre d’eau une fois que le yogourt est chaud. Porter à ébullition puis réduire le feu et laisser mijoter 1 heure sans oublier de remuer de temps à autre et de vérifier qu’il y ait assez de liquide pour éviter que ça attache. 10 min avant la fin de la cuisson ajouter les pois chiches pour qu’ils se réchauffent.
Au moment de servir poudrer de garam masala